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Histoire de voyager en bateau au grè des iles des Antilles
Histoire de voyager en bateau au grè des iles des Antilles
  • Ce blog raconte le(s) voyage(s) sur l'eau d'un couple de retraité, jeune... avec leur voilier Lady A (Amour, Amitié, Aventure). ils invitent les amoureux des iles à les rejoindre ! voir site www.voilierlady-a.com
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18 novembre 2011

BOM DIA CABO VERDE !

UArchipel Cap Vertn peu de géographie et d'histoire...  

L'archipel du Cap vert est situé à un peu plus de 800 NM au sud ouest des Canaries et à quelques 325 NM de l'Afrique de l'ouest. Dix grandes iles et quatre plus petites forment un fer à cheval ouvert à l'ouest. Elles se situent entre 13°50' et 17°15' de latitude nord (nous sommes pratiquement sur la latitude de St Barthélémy, notre prochain point d'arrivée pour les fêtes de Noël..!)

L'archipel est divisé en deux ensembles géographiques suivant leur exposition aux alizés du nord – est. Les iles Barlavento (îles au vent) au nord, plus exposées au vent et donc plus fraîches regroupent : SAL, BOA VISTA, SAO NICOLAU (c'est sur cette île que cet article est rédigé..), SANTA LUCIA, SAO VICENTE et SANTO ANTAO. Les iles Sotovento, (îles sous le vent) sont composées de MAIO, SANTIAGO (la plus grande île avec sa capitale Porto de Praia), FOGO, et BRAVA. Moins exposées au vent, elles sont plus chaudes et plus arides. D'origine volcanique, plusieurs théories tentent d'expliquer l'apparition des îles du Cap Vert. En voici la principale: entre 130 et 85 millions d'année, avant J. Christ le processus de séparation de l'Amérique du sud et de l'Afrique a provoqué des plissements, qui ont laissé échapper des coulées de magma, lesquelles ont donné naissance aux volcans.. Le Cap Vert fait partie de cet ensemble d'archipels de l'Atlantique qui forment « la Macaronésie » avec les îles Canaries, les Açores et Madère.

Climat : Le Cap Vert est situé dans une zone où les vents alizés humides du nord-est et la mousson porteuse d'air chaud et humide se croisent. Ce front intertropical selon son déplacement contribue à une pluviométrie faible et irrégulière, selon les la position des îles. La plus grande partie du territoire est aride et sèche. La température varie entre 20° et 31° C avec une saison chaude de février à octobre. La température moyenne de la mer se situe entre 23° et 26° C

Faune marine : Elle est particulièrement riche et variée. Thons, poissons-perroquets, carpes rouges, mérous, daurades, murènes, carangues, bonites, marlins, espadons, dauphins, cachalots, orques, baleines et diverses variétés de requins sont autant d'espèces qui peuplent ces eaux. En ce qui concerne les crustacés tels que les langoustes, la demande étant aujourd'hui supérieure à l'offre, il est difficile d'en trouver auprès des pêcheurs locaux. D'autant que l'espèce pour ne pas disparaître est aujourd'hui protégée, et la pêche en est interdite du 1er juillet au 30 septembre. C'est l'une des raisons pour laquelle nous n'avons pas pu fêter l'anniversaire de Jean-Luc avec une bonne langouste !

Flore : L'histoire veut que le Cap Vert tienne son nom de l'époque où végétation luxuriante et rivières abondaient sur certaines îles comme Santiago. Les terres n'étaient pas aussi sèches et arides et les traces laissées par les anciennes cascades sur les rochers de Santo Antao le prouvent. Il y avait beaucoup d'arbres fruitiers (citronniers, orangers, figuiers) et des plantations diverses et variées (riz, coton) importées par les Portugais. Mais, comme toujours... , le Cap vert est frappé par une catastrophe écologique causée par l'homme, alliée à une érosion naturelle. Les troupes d'animaux, principalement les chèvres, le déboisement intensif domestique, les distilleries et l'extension des cultures ont été responsables du désastre constaté aujourd'hui. Néanmoins, l'état soutenu par des coopérations étrangères a entrepris un travail de fond pour lutter contre la désertification et reboiser le pays.

La découverte du Cap Vert : Il est difficile de dire quels sont les premiers arrivants. Les Portugais revendiquent cette découverte en 1460 et prétendent que les îles étaient inhabitées. Toutefois, les historiens s'accordent à dire qu'au XII ème siècle, bien avant l'arrivée des Portugais, des navigateurs arabes ou grecs connaissaient ces îles repérées par les géographes arabes. Mais d'autres sont certains que des Africains des côtes situées en face de l'archipel ont occupé les terres pendant quelques temps.. Toutefois, C'est la version Portugaise qui a été retenue. En 1462 commence la colonisation par les Portugais des îles de Santiago, et Fogo suivi par les îles de Maio, Boa Vista puis Brava. Ensuite ce sont les iles du nord. Le Cap Vert placé au carrefour des Amériques, de l'Afrique et de l'Europe se révèle une position stratégique pour le commerce. Il devient une escale de ravitaillement en eau, en vivres, et surtout en esclaves qui vont aller travailler dans les plantations. Capturés en Afrique ils sont « entreposés » dans l'archipel avant d'être dirigés vers le Brésil ou d'autres destinations. Grâce à ce commerce... la production du coton et de la canne à sucre se développe dans les îles du sud (Santiago et Fogo) et va s'étendre dans les îles Barlavento. Le déclin s'annonce au XVII ème siècle avec la perte du commerce des esclaves... et bien d'autres faits qui sont liés à la cupidité de certains, au désir de toujours plus, au détriments de la communauté. Mais de ce point de vue, nous n'avons rien à envier à nos ancêtres ! (si cela vous intéresse, je vous recommande le livre de Jared Diamond « Effondrement ». Stupéfiante la bêtise humaine !). A cela s'ajoute les famines dues à la sécheresse, aux coupes incontrôlées du bois et à l'érosion. On compte douze périodes de sécheresse au XIXème siècle et celle de 1830 dure trois ans et voit mourir 30 000 personnes. Lentement le cap vert s'enfonce dans l'oubli de ceux qui l'ont colonisé, en raison de la sécheresse des sols, de l'érosion, du manque de modernisation des techniques et de son outil agricole, des mouvements de protestation de la population... Après la seconde guerre mondiale, l'état Portugais sous la pression internationale se décide à effectuer quelques rénovations... et crée des infrastructures... En 1951 le Cap Vert devient un territoire d'outre mer. Mais c'est en même temps l'apparition des premiers mouvements indépendantistes en Afrique et cela donne des idées à certains Cap-verdiens. En 1956 Amilcar Cabral et ses compagnons créent le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et des îles du Cap vert. Leur objectif est de libérer de la tutelle du Portugal ces deux pays unies par une même histoire et un même peuple. La plupart des esclaves ayant peuplés l'archipel viennent de Guinée-Bissau. Je passe sous silence ce que fut la lutte et la guerre qui s'ensuivit jusqu'en 1973, ou Amilcar Cabral est assassiné par des membres guinéens de son propre parti, corrompus par les Portugais.... Le 5 juillet 1975, le Cap Vert accède à l'indépendance.

Si vous êtes intéressés par cet archipel atypique, la connaissance de la suite de l'histoire vous appartient ! Et croyez moi elle est intéressante !

Mardi 1er novembre :Sal Palmeira 7

13H TU nous faisons notre entrée dans Baia de Palmeira sur l'île de SAL, fatigués mais fiers et heureux d'avoir fait cette traversée, finalement pas trop difficile, dans de bonnes conditions de météo et dans une ambiance amicale entre personnes de bonne compagnie ! Il fait chaud et beau, avec un alizé modéré qui rafraichit l'atmosphère. Plusieurs bateaux, une bonne dizaine pour la plupart français, sont déjà mouillés. Après un déjeuner bien arrosé pour fêter l'arrivée nous décidons de ranger, nettoyer le bateau et ses occupants .. qui en ont bien besoin. Préparation de la fête d'anniversaire de Jean-Luc... et bonsoir les amis ! Anniversaire J

Mercredi 2 novembre :
Pourquoi l'île de SAL, qui n'est pas la plus attrayante ? Depuis plusieurs années, les autorités de certains pays nous obligent à faire une « entrée » et qui dit entrée dit par la même « sortie » de leur territoire. Cela s'applique à tous les bateaux naviguant dans les eaux territoriales dudit pays. Or « l'entrée » au Cap Vert doit se faire sur l'une des trois îles principales : SAL, SANTIAGO ou SAO VICENTE. Du fait de l'alizé qui souffle NE et qui permet de naviguer confortablement (pour moi cela veut dire sans gîte, bateau à plat..sur l'eau) on doit suivre celui-ci et Sal en fonction de notre parcours était l'ile appropriée. Faire une « entrée » cela se résume à présenter les passeports des navigants ensuite se rendre à la police maritime pour faire enregistrer le bateau et laisser lesdits papiers à la police … aucun propriétaire n'est heureux de laisser les actes de propriété de son bateau... mais malgré nos discussions impossible d'y déroger, tant que nous n'avons pas quitté l'île. Ce qui va nous obliger à revenir puisque nous décidons de partir vers le sud et Santa Maria, un mouillage un peu plus dynamique, selon les dires de notre capitaine qui y est déjà allé. Nous quittons donc Palmeira après déjeuner, direction la pointe sud de l'île. Nous y arrivons vers 17h. Quel changement ! Une grande baie avec une plage immense de sable blanc. Une zone touristique très développée en raison de spot de kitesurf et de planche à voile. Cela nous paraît plutôt engageant après la tristesse de la côte ouest, plate, grise et sans intérêt. Bienvenue dans le sud ! Sal Santa Maria 2

Santa maria 3

Jeudi 3 novembre et vendredi 4 :

Il ne reste plus que 48 h à nos équipiers qui doivent repartir demain pour prendre l'avion. Nous décidons de faire un tour en ville... impossible de débarquer avec l'annexe sur la plage en raison des rouleaux qui se brisent sur le rivage. La seule possibilité est l'échelle du ponton... sportif d'y grimper mais bon on ne saurait faire l'impasse sur la découverte de ce qui nous attend. On voit ici ce que le fric peut faire faire à un pays en voie de développement … une pléiades d'immeubles finis ou en cours de finition (pas sur d'être terminé, suite à la crise de 2008) , de grands hôtels de luxe côtoient les habitations des autochtones qui ne sont pas du même niveau architectural. Deux mondes se croisent. L'un vient ici pour profiter du climat et de la beauté des sites, et remplir les hôtels et les restaurants qui n'appartiennent pas aux locaux, et l'autre essaie de continuer à vivre en gardant ses valeurs d'iliens nonchalants, accueillants et souriants. Est-ce que la manne du tourisme profite à tous ? Rien n'est moins sûr. Il faut tout de même regretter que nous nous soyons fait cambrioler le bateau (petit larcin : un appareil photo, un téléphone et un peu d'argent) et que pour nous « nantis » cela ne soit pas très grave, mais un climat de suspicion et d'insécurité s'est installé qui fait que nous n'osons plus laisser le bateau seul. Dommage ! Santa maria

Nous décidons de louer une voiture pour pouvoir faire un peu de tourisme dans l'île bien que celui-ci soit assez réduit. Cela nous permettra de récupérer les papiers du bateau, plutôt que de faire une remontée contre vent et courant vers Palmeira et permettre à nos équipiers de regagner l'aéroport.

Abrigadu e ti dispos, Jean-Claude et Jean-Luc d'avoir partagé ces quinze jours avec nous. Sal Santa Maria 6

 

Mardi 8 novembre :

Depuis plusieurs jours, le vent a forci et a levé une houle croisée désagréable. Heureusement que notre capitaine a bricolé un système (c'est le mac gyver de la mer..) pour permettre au bateau de rester face à la houle ce qui permet un tangage et non pas un roulis plus désagréable. Malgré tout il nous faut penser à partir et continuer à progresser vers l'ouest. Nous décidons de quitter Santa Maria cette nuit à 3h du matin pour pouvoir arriver de jours sur Sao Nicolau. Que nous atteindrons après 13 heures de navigation sans problème vent de NE entre 18 et 22 nœuds.

SAO NICOLAU : est une île tout en longueur qui fait d'Est en Ouest environ 50 kms et 25 du Nord au Sud. Elle est très montagneuse, son point le plus haut est le Monte Gordo à 1304 m. Elle est donc plus humide et plus riche que les autres îles. Des fruits, des légumes et la canne à sucre y sont cultivés. Il y a seulement deux possibilités de mouillage pour un bateau. Soit Baia do Carracal ou Porto do Tarrafal. Il n'existe pas de véritables ports, au sens où nous l'entendons nous européens... pas de possibilité d'accostage avec catways, ni bornes électriques ni eau... dans ces îles. La seule marina se trouve à Sao Vicente, notre prochaine étape. Finalement cela a fait beaucoup de bien à mon porte-monnaie !Sao Nicolau 3

Donc après avoir vu Baia do Carracal nous n'hésitons pas et... fonçons sur Tarrafal. Bien nous en a pris, nous retrouvons là un semblant de chez nous avec une quinzaine de bateaux français … Le mouillage est enfin au calme, pas de vent, un petit clapot, et nous retrouvons nos bruits habituels, fait de grincements de claquement des drisses sur le mat... le bonheur de la navigation quoi !, …. en plus des chants des coqs qui « coqueriquottent » toute la nuit... cela doit être dû au dérèglement climatique ! Tarrafal plage

Sao Nicolau est une île authentique, sauvage, c'est-à-dire qu'elle n'a pas encore été polluée par le tourisme de masse... pas de grands hôtels, pas de complexes de vacances, pas d'immeubles pour bourgeois..., uniquement des maisons locales simples, colorées. Le tout s'intégrant harmonieusement dans le paysage. La population est jeune, un peu désœuvrée, le travail ici est rare, c'est une île de culture, donc de paysans et il semble que cela n'intéresse guère la jeunesse. Nous sommes donc « le miel » qui attire dès que l'on débarque. Une nuée de gamins, se proposent pour garder notre annexe, vider nos poubelles (et oui même en bateau on pollue, enfin pas trop...) nous faire visiter la ville … enfin tout pour que nous leur cédions quelques escudos. D'après la police locale, et oui encore « une entrée »... c'est une île tranquille avec peu de « larcins » où l'on peut circuler en toute tranquillité.

Mercredi 9 novembre, jeudi 10, vendredi 11, samedi 12 :
Nous avons retrouvé, au mouillage, des bateaux rencontrés à SAL. Il faut dire que nous « cheminons » tous dans la même direction et ayant un but commun: Sao Vicente, puisque tous les bateaux sont en attente de traverser l'Atlantique soit sur les Antilles soit sur le Brésil. Donc forcément nous allons nous retrouver au gré des navigations. Notre nouveau bateau-copain est « Micchioblu », un couple de Niçois, Cécile et Claudio. Les bonnes habitudes reprennent, …. apéros, avec d'autres bateaux, et soirée « pâte façon Trapounet » sur le Lady A pour l'anniversaire de Cécile. Un peu de musique pas encore cap-verdienne (notre troubadour ne les a pas encore mis à son répertoire, car il est débordé...), et quelques chansons bien de chez nous... nous permettent de passer une excellente soirée ! Cécile et sa bougie !

Nous partons visiter en « aluguer » taxi collectif, (rigolo) l'île très verdoyante et montagneuse et plus particulièrement la « capitale » Ribeira Brava au cœur de l'île, où nous goûterons le plat traditionnel « la cachupa guisado » (mélange de maïs, haricots, fèves, manioc, patates douces, et œufs) … Toujours pas de langoustes ! Mais par contre le poisson est excellent, enfin celui que les autres pêchent pour nous et que je cuisine, car nous sommes toujours « nuls » en la matière ! Vivement qu'Olivier arrive et prenne les choses en mains !

Dimanche 13 novembre jusqu'au 15:
Allez il faut bouger … ! Nous quittons avec le bateau « Micchioblue » porto Tarrafal pour l'île de Santa Lucia quelques 25 MN plus loin, dernière île avant Mindelo sur Sao Vicente. Une bonne brise nous porte vers notre prochain mouillage « Praia de palmo a tostao ». Nous filons à 7 nœuds.... sous grand voile et génois, et soudain............................................ le moulinet de la canne se met à couiner …..... le fil se déroule à grande vitesse... vite, vite il faut ralentir le bateau c'est une grosse touche.... (peut-être un gros thon... qui sait...) le captain, arc-boutée sur sa canne, me crie : mets toi face au vent, 30° à droite ! …. facile à dire.... d'une petite navigation bien tranquille bien à plat comme je les aime, je me retrouve à la barre, face à la houle, les voiles en vrac... essayant de maintenir le bateau pendant que mon « pêcheur et non pas pécheur.. » s'évertue à retenir la canne qui se plie, mais ne rompt pas...! Un cri strident … M..... il s'est décroché... ! Encore un rapala foutu ! (désolée Éric, c'était celui que tu nous avais offert, et bien sûr notre préféré..) Nous ne saurons jamais si c'était un thon, un requin, un marlin, un orque, une baleine...... ! Dégouté notre captain range la canne... ! Santa Lucia 2

Heureusement …. Claudio avec la même canne, même fil, même rapala a pris une belle carangue.... ! C'est tout de même pas normal, il doit y avoir un truc...

Santa Lucia : Est une des plus petites îles de l'archipel, avec ses 12 km de long. Elle est surtout désertique par manque d'eau. Seuls les pêcheurs y débarquent pour quelques jours de pêche. La baie est protégée de la houle de NE, mais pas du vent qui dévale des volcans (éteints) au dessus de la baie. Une immense (c'est vrai..) plage de sable blanc s'offre à nous, mais impossible de débarquer avec l'annexe tant les rouleaux sur la plage sont importants. Qu'à cela ne tienne nous irons avec Cécile à la nage dans une eau émeraude, en faisant attention aux requins.... Nous sommes quatre bateaux au mouillage, toujours plus ou moins les mêmes qui se suivent...

Le vent durant la nuit a forci, par l'effet de venturi, il souffle maintenant en rafales entre 25 et 30 nœuds... l'ancre semble bien accrochée, mais le bateau vibre sous les coups de rappels de la chaine dans un vacarme assourdissant. Impossible de dormir dans notre cabine avant. Les nuits dans ces conditions sont désagréables, car il faut surveiller la tenue de l'ancre au cas où.... donc on ne dort pas ou mal, ce qui n'arrange pas notre état physique déjà pas mal fatigué.... (bon on l'a voulu..). Claudio lui continue de pêcher...avec le fusil, ce qui va devenir ma première soupe de poisson cap verdienne... à suivre... Santa Lucia 5

Mardi 15 novembre:
Cela ne se calme pas.... il faut partir. Nous levons l'ancre prise sous un gros caillou, après avoir répété la manœuvre, car il ne faut pas se louper et essayer de récupérer les 40 m de chaine entre deux rafales tout en maintenant le bateau. Ouf, Du premier coup, heureusement que nous sommes meilleurs qu'à la pêche !

Santa Lucia est séparée de Sao Vicente par un canal (terme marin) de 4,5 M. Le vent s'engouffrant entre ces deux îles, avec des hauts-fonds, génère une grosse mer et une accélération du vent (tout ce que je déteste). De plus nous ne sommes plus vent arrière mais « au près » ! HORREUR … 4 heures pour faire 25 nautiques dans des creux de 4 à 5 m de face, le bateau monte et descend la vague en tapant... le pont est balayé par l'eau... Nous sommes attachés... et je serre les dents pour ne pas dire autre chose...

12h30 nous entrons dans la baie de Mindelo ! Suite au prochain article …

 

 

 

 

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Commentaires
S
Bonjour,<br /> <br /> Si vous souhaitez visiter le Brésil pour le carnaval de Rio de Jainero ou pour participer à la prochaine coupe du monde de football, je vous conseille le site http://www.supporteresansfrontieres.com
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