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Histoire de voyager en bateau au grè des iles des Antilles
Histoire de voyager en bateau au grè des iles des Antilles
  • Ce blog raconte le(s) voyage(s) sur l'eau d'un couple de retraité, jeune... avec leur voilier Lady A (Amour, Amitié, Aventure). ils invitent les amoureux des iles à les rejoindre ! voir site www.voilierlady-a.com
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13 février 2013

GRENADINES ET TOBAGO CAYS !

Lundi 28 janvier

 

Thompson reef

9h30 – 11h30 – Nous quittons Tyrell bay pour Union.  Clifton harbour, entrée des Grenadines, non pas la boisson rouge, qu'adore Thérèse... ou la superbe chanson de Voulzy, mais la première ile des Grenadines de St Vincent en venant du sud, où nous allons faire tamponner nos passeports et payer la dîme... habituelle !  Petites courses à l'épicerie  du coin, déjeuner à bord, et nous repartons pour quelques miles à travers les « patates » pour rejoindre les cinq ilots qui forment les Tobago cays !

epicerie clifton harbour

 

Sirop de Grenadine : sirop aromatisé de jus de fruits rouge, de vanille et parfois de citron. Ce qui donne son nom à ce sirop c'est sa couleur rouge qui provient soit du fruit de la grenade, soit du grenat, un minéral de couleur rouge sombre, qui s'appelait autrefois Grenade.... (à vérifier !)

Les années se suivent.... et se ressemblent puisque nous étions là, il y a exactement un an !   Souvenir, souvenir ….

Grenadines de st Vincent (ile principale, la plus au nord) et qui comprend :

Bequia (prononcé Béquoué) – Moustique (célèbre par une princesse anglaise...) - Canouan – Mayreau – Tobago Cays (on y reviendra..) Union – Palm Island – Petit St Vincent.

Petit rappel historique, pour ceux qui nous lisent, pour  la première fois, et pour les autres, un peu de révision ne fait pas de mal :

« Les Tobago cays sont formées de cinq petits ilots, perdus dans une multitude de coraux, accessibles par des passes et protégés du large par une grande barrière de corail appelée « horse shoes reef » (fer à cheval) et une autre plus à l'est « World's end reef » (le récif de la fin du monde... ) On  plonge sur la (les) barrières, dans une eau turquoise,  pour voir les multiples poissons colorés, les raies « géantes », et les tortues. On peut les toucher, ils viennent même tout près de vous, voir quels sont ces étranges poissons avec leur masque ! Le site étant une réserve protégée, les poissons ne craignent pas les prédateurs que nous sommes !  Aujourd'hui devant Baradal une immense « piscine » naturelle fermée par des bouées, permet de voir tortues et poissons sans aller sur la barrière de corail... tout se modernise !

Toutes ces micro-iles volcaniques (pour la plupart désertes) dont les plages de sable blanc sont serties de coraux, avec une eau limpide sur fond d'émeraude, sont d'une beauté naturelle époustouflante, même lorsqu'on les découvre pour la énième fois ! (pour nous ce sera la quatrième fois)  et nous ne nous en lassons pas ! »

Les cinq petits ilots sont : Petit rameau, Petit bateau, Baradal, Petit tabac (au delà de la barrière) et le seul nom « étranger » Jamesby ! C'est pas beau … tous ces noms qui sonnent bien français et qui le sont restés, bien que nous ayons perdu ces ilots au profit de nos amis anglais... certainement lors d'un traité du type Versailles sous un Roi Louis X …?

 

l'ilot de Jamesby

Mon coin préféré est près de l'ilot de Jamesby, mais impossible de glisser Lady A parmi tous les bateaux déjà ancrés. Nous essayons sous le vent de Baradal, une première approche afin de voir comment cela se présente... Je suis à la barre, mon capitaine au guindeau et hop l'ancre glisse dans l'eau et la chaine file sous le bateau (toujours vent arrière...) barre à droite et Lady A fait un demi tour pour se trouver face au vent.  La brise souffle entre 20 et 25 nœuds... et tous les bateaux sont presque bord à bord. Il faut donc que les ancres tiennent pour ne pas « chasser » (terme marin) sur ses voisins.  Et bien c'est ce que nous allons expérimenter à trois reprises.... impossible de crocher l'ancre ! 

La nuit tombe et notre capitaine excédé et dépité par ces fausses manœuvres fait une dernière tentative, un peu trop proche d'un très beau voilier de 30 m, battant pavillon …. je vous le donne en mille... ANGLAIS, et dont le capitaine (en uniforme) commence à « rouspéter ».. en anglais, of course.  Mais imperturbable notre Marcus dévide ses 90 mètres de chaine …. ! Décision est prise, le capitaine va dormir dans le cockpit pour surveiller le mouillage et parer à toute éventualité ! Ce soir poulet au lait de coco et citron vert, un délice !

Vers 2h du matin un gros bruit, suivi de coups de sifflet nous réveille... un bateau chasse... (mais non il n'avait pas de fusil..)  et vient de se prendre dans la chaine de son voisin (anglais)... A quelques mètres près c'est nous qui l'avions dessus !

Mardi 29 janvier

la barriere de corail

coucher soleil Tobago

 

 

 

 

 

 

 

Pour nos amis, Jean-Claude et Thérèse, c'est un enchantement... pour les yeux mais pas pour les oreilles, (bruit du vent qui s'amplifie et de la mer qui se déchaine sur la barrière de corail)  !  Les bateaux commencent à quitter le mouillage et nous décidons de nous rapprocher de Baradal afin de bénéficier de sa protection pour avoir moins de clapot.

vue depuis Barradal

L'embarquement sur l'annexe avec un fort clapot, est un exploit pour ceux qui ne sont pas habitué à tenir debout sur un voilier, en perpétuel mouvement,  et encore moins sur un dinghy de 2m90 !  Le champion du « casse gueule » dans le fond de l'annexe est incontestablement Jean-Claude !
Tous ceux qui ont navigué aux Antilles, connaissent les « boat-boys » et leur légendaire sens du commerce et de l'accueil. Nous en avions touché deux mots à nos amis, en leur expliquant qu'il fallait décliner poliment et avec le sourire leur proposition.. Ce dont Jean-Claude semble s'acquitter sagement (il écoute à la lettre ce que le capitaine lui dit de faire...) en précisant avec son mauvais anglais que nous n'avons besoin de rien : no bread, no lobster, no t.shirt, no the captain is not on board.... et ouste....(allez voir plus loin...) Malheureusement ceux-ci insistant …. lourdement, pour voir le capitaine.... et comprenant que quelque chose clochait …. nous décidons de faire une apparition sur le pont … pour constater qu'il s'agissait des « Rangers »... (police du Parc) qui voulaient se faire payer la taxe de séjour... des Tobagos ! 

Heureusement qu'ils ont le sens de l'humour (ils sont british..) et nous souhaitent en partant un bon  : WELCOME IN TOBAGO !

L'apprentissage de nos « mousses » (il n'existe pas de grade en dessous...) se poursuit par des termes techniques : tribord, bâbord, écoutes, drisses, génois, trinquette, amure............ et la réalisation de quelques nœuds marin (cela peut toujours servir, même à terre..). La championne du nœud de chaise réussi à la troisième fois sans réfléchir et les yeux fermés est …... THERESE !

La journée passe en fou rire, baignade, lecture, carte, apéro et bouffe, comme d'habitude !  Elle est pas belle la vie ...aux Antilles ! Si Jean-Claude n'a pas trop le pied marin, il est en fait très doué pour « les pieds et rimes » des acrostiches (nouveau mot pour Stéphanie..) et je vous invite à lire ce qu'il a composé (deux textes) à partir du : voyage de lady A, au fil de l'O (thème de notre périple).

Mercredi 30 janvier

aie la langouste de Thérèse

Deuxième jour aux Tobago ! comme il se doit,  c'est le jour des langoustes ! que nous allons déguster grillées au barbecue sur l'îlot de « petit bateau ». Succulent ! Servi avec des bananes plantain, riz, pomme de terre farcis et lambi... inoubliable ! Tout ceci pour la modeste somme de 30 euros par personne pour une langouste entière d'environ 1k500 par personne. Qui dit mieux !

Pour rejoindre « petit bateau » il nous faut prendre l'annexe (du bateau...) , et faire quelques 500 m, exposés à la brise et aux vagues... imaginez ce que cela donne ! (Heureusement nous ne voyageons qu'en deux pièces..)
Nous sommes tellement repus (les goinfres)  que nous nous contenterons de quelques toasts pour le diner, préparés par les hommes  !

Heureusement, nous avons dans la matinée fait un peu d'exercice sur Baradal pour une séquence photos depuis le somment de l'ile. Rencontre avec de superbes iguanes, et à perte de vue les ilots des Tobagos et la barrière de corail. Magnifique !

Iguane 1

les cuisines des langoustiers

 

Jeudi 31 janvier

9h – Le vent a forci et va se renforcer encore vendredi. 25 à 30 nœuds sont annoncés. Les nuits sont difficiles car le mouillage est exposé au N.E et un fort clapot fait danser Lady A.

Nous décidons de partir sur Chatham bay, mon mouillage préféré, à l'ouest de Union. Départ difficile dans la brise, mais la manœuvre ayant été répétée, sous la houlette de notre capitaine, au moins deux fois, les défenses sur bâbord fixées pour ne pas se fracasser sur le bateau … anglais à coté de nous, et dont l'équipage à bord regardait un peu anxieux, il est vrai, la manœuvre. Nous mîmes un point d'honneur, bien français, à l'exécuter à la perfection !
Messieurs les anglais faites en autant ..(en référence à un célèbre général dont nous avons oublié le nom et qui a dit : Messieurs les anglais tirez les premiers ! Merci de nous communiquer qui a dit cela, en quelle année, et où).

le rasta

10h – Nous mouillons dans la baie de Chatham, plan d'eau calme, avec une dizaine de bateaux. C'est toujours aussi beau, j'adore !
Nous achetons à un boat-boy, une superbe carangue de 4,5 kg qui fera notre délice à la mode créole durant deux jours. Baignade, lecture, apéro of course.... Le vent ne faiblit pas mais la nuit est calme et à 21h30 après la belote, extinction des feux pour tous.

Vendredi 1er février 2013

Une belle journée s'annonce malgré la pluie de la nuit qui a rafraichi l'atmosphère. Nous retournons sur la plage pour une petite baignade et snorkeling pour nos amis, qui ne se lassent pas d'admirer les poissons ! Farniente dans le cockpit, petit somme pour les autres, lecture et baignade autour du bateau, et toujours préparation de la « cuisine » pour les autres....(madeleines bateaux, pain bateau, flan coco, gâteau chocolat.... et j'en passe). Je pense qu'en rentrant en France je suis paré pour me présenter aux « Masters chefs de la mer » ! Les journées passent à une rapidité folle alors qu'il nous semble ne rien faire.... Ce soir c'est nous (les femmes) qui gagnons la belle de belote 1500 à 950 points ! (ah, les hommes....)

Bon anniversaire Mimi !

Samedi 2 février

7h30 – Il y a des jours où il vaut mieux rester coucher !

chatham bay

Le Capitaine la veille avait décidé de quitter ce merveilleux mouillage, pour faire la sortie sur Union, le plus rapidement possible et ensuite revenir pour passer notre dernière journée et nuit à Chatham, mais le temps n'étant pas de notre coté, pluie soutenue, ciel couvert, brise à 20 nœuds, impossible de mettre notre capitaine à la barre !
Tout le monde se recouche plus au moins... lecture, sudoku, mots fléchés … et plus si affinités !

11h – le ciel se découvre et après d'âpres négociations, nous mettons (au moteur) le cap sur Clifton harbour pour à nouveau laisser quelques sous et obtenir le petit bout de papier (le énième) qui va nous permettre de faire la sortie des Grenadines de St Vincent, pour ensuite faire l'entrée aux Grenadines de Grenade ! Simple non ? En général on se plaint de nos « fonctionnaires » et de la paperasse française, mais ce sont des enfants de cœur à coté d'ici !
Le mauvais temps nous poursuit.... nous décidons après les formalités de poursuivre sur Tyrell plutôt que de retourner sur Chatham. Nous gagnons ainsi quelques heures sur le retour de dimanche sur Grenade, en espérant que nous aurons du beau temps, ce qui semble être annoncé.

Dimanche 3 février

7h30 – Debout les braves ! Le café fume.... la journée s'annonce extraordinaire …mais chut... attendons la suite !
Il fait un temps superbe, le soleil est de retour pas de nuage si ce n'est quelques gros cumulus de chantilly sur le sud, pas de quoi inquiéter des marins habitués aux grains !

9h – Départ du mouillage, aujourd'hui il est prévu que nous fassions le retour tout à la voile.... et oui, de temps en temps notre capitaine aime le vent qui gonfle les voiles de notre …. voilier ! Et puis il ne peut rien refuser à son ami de « cinquante ans » qui lui, veut du frisson... Car s'il fait soleil, la brise est « fraiche » entre 18 et 25 nœuds et plus certainement au large.... mais attendons de voir !

Nous devons tout de même vérifier si toutes les voiles ont été gréées (encore un e ?) convenablement lors du remontage et surtout si les « ris » sont bien montés, rappelez vous à quoi ceux-ci … servent ? (petit leçon pour nos amis..). Nous faisons donc, deux fois l'aller retour, vent debout, pour tout vérifier. Ok on peut y aller.  Cap sur Grenade ! Il est environ 9h45.

Les prévisions sont exactes …. cela souffle plus fort de l' Est/Nord est , hors de la baie de Tyrell, entre 20 et 25 nœuds, rafales à 30 !  pas encore de mer, nous sommes toujours à l'abri de l'ile. Un bon grand largue qui nous fait avancer à 7,5 nœuds et à 8 et plus sur le fond, avec un ris dans la grand voile et un tiers du génois... (combien ferions nous si tout était dessus...). Il faut dire que les dessous.. de LADY sont particulièrement propres et que le sablage de la coque et sa nouvelle couleur (antifouling) lui permettent de se couler dans l'eau comme une sirène !

Voilà quelques jours déjà, que Thérèse demande … avez-vous des cannes à pêche...? Des quoi ? lui rétorque le capitaine ! Mais oui ce qui sert à attraper des poissons... insiste Thérèse ! On ne peut rien refuser à la femme d'un ami de « cinquante ans »... un peu à … contre cœur... la canne, le fil, les hameçons, les rapalas, le moulinet tout neuf sont sortis de leur coffre. Et hop … le fil se déroule.... derrière LADY qui marche entre 7 et 8 nœuds. Notre capitaine précisant bien que nous allons trop vite pour attraper quoi que ce soit. Et bien je vous le donne en mille.... un demi heure plus tard.... la canne se tend et le frein se met à siffler comme un train (ceux qui ont vu le film se rappelleront le bruit...) C'est du gros … c'est du gros !  Ordre du capitaine : « nous allons trop vite, tout va casser, il faut ralentir le bateau.... vite …. lâche l'écoute du génois, choque l'écoute de grand voile, fais -20° au pilote..... ! » Aie aie, madre mia que je n'aime pas ça ! Nos amis ne savent plus où se mettre et se font tout petit durant la manœuvre !  Ouf ! La vitesse passe à entre 4 et 6 nœuds. Je le tiens, dit le capitaine,  il faut le fatiguer, c'est soit une grosse  coryphène... soit un thon, soit …. les hypothèse fusent, nous le sentons bien crocheté au bout de la ligne mais nous ne voyons encore rien. Tout doucement, le fil est ramené...  Je demande au capitaine de mettre le harnais, car la mer est plus forte, et il ne s'agirait pas que l'on ait un poisson et un homme à remonter à bord !  Au bout de 45 minutes, nous constatons qu'il s'agit d'un bel espadon, l'hameçon étant fiché dans son rostre !  Attaché au pataras, glissé sous le canot, à genoux sur la plage arrière (notre capitaine) ... l'espadon est enfin hissé à bord !

Espadon

Espadon filet

Quelle bête !  1M85,  sans la queue, environ 30 à 35 kg (sans exagérer..) il est magnifique ce pauvre poisson ! Ce n'est pas extraordinaire ça ! Nous qui n'avions rien pris en dehors de la traversée de l'Atlantique en décembre 2011... et parce qu'Olivier était là ! Qu'en dis-tu mon grand ?

Nous pensons à ces pauvres pêcheurs du tournoi de Grenade qui n'ont rien pris d'aussi beau en cinq jours ! Le découpage commence... Les filets sont magnifiques mais il y a du sang partout ! Nos amis n'en reviennent pas... que de chose à raconter à montrer (les photos sont là, pour authentifier l'exploit).  Bon et si on repartait, car nous ne sommes plus sur la route, et le bateau roule par manque de vitesse dans la houle.... Cela nous a fait perdre notre moyenne...

13 h – nous décidons de remplacer les sandwichs du déjeuner par une dégustation de sashimi ! Il nous faut nous trouver un joli mouillage pour déguster et fêter notre premier poisson et pas dernier (nous l'espérons...) de l'année 2013.

sashimi espadon

15h – Fiers tout les quatre :  comme : «  l'instituteur aux Bartavelles de Pagnol » ! nous mouillons l'ancre devant st Georges ! Et notre capitaine commence la distribution des morceaux d'espadon, aux autres bateaux mouillés à coté de nous. Ré-édition de ce qu'André avait fait quelques jours auparavant . Ce soir se sera Espadon à la noix de coco et patates, gâteau au chocolat, crème anglaise, avec un petit rosé de Provence déniché à Union, par Jean-Claude et Thérèse...il faut le faire non ? !

Nuit d'enfer, mouillage rouleur.... bruits, grincements.... vivement l'aube !

Lundi 4 février

Dernier jour pour nos amis, qui repartent demain pour la France !

les trois amis

Nous regagnons la marina du Yacht Club (on commence à y être connus...) pour grand lessivage, remplissage des réservoirs, les courses …. pour accueillir Anne et Alain qui arrivent mardi 5 février.

Soirée... Colombo d'espadon et il en reste... dernier punch et après punch avec du vieux... souvenir, souvenir.... tu te rappelles..... on a bien rigolé.... si c'était à refaire...on le referait.... il est dur de se quitter …. 20h30 extinction des feux...

Mardi 5 février

5h du Mat ! Le réveil sonne pour nos amis qui nous quittent pour retrouver le froid et l'hiver !

Merci encore, Jean-Claude et Thérèse d'avoir partagé ces dix jours avec nous. Nous attendons vos commentaires sur cette expérience. A bientôt à notre retour en France au printemps ! Bon vent. 

Mardi 12 février

De retour à Grenade avec Anne et Alain, après une nouvelle semaine dans les Tobago (on commence à connaître)...

Voici les commentaires ...que nous avons reçu par mail. Nous vous en laissons apprécier la saveur !


Décor
: Une maison en Vendée, le feu crépite dans la cheminée, il pleut, température extérieure 9°. Thérèse (TH) lit le dernier Eric-Emmanuel Schmitt, Jean-claude (JC) finit ses mots croisés.

JC : tiens il est 17 h , c'est à dire 12 h dans les Caraïbes. Annette finit de préparer le déjeuner et Marc sert les "médicaments". Au fait qu'as tu pensé de cette expérience sur un voilier ?

TH : avant notre départ nous ne connaissions rien au bateau, nous ne savions pas si cela allait nous plaire, notre réaction par rapport à la vie sur le bateau et à un espace restreint.

JC : c'est vrai mais j'avoue que j'ai vite apprécié la mer et son environnement, même cette impression de solitude.

TH : oui d'être à l'écart du monde, moi j'aimais la masse mouvante de la mer que je ne connaissais pas et le roulis qui me berçait. De pouvoir être dans des anses sauvages où aucune route n'arrive.

JC : les moments les plus impressionnants étaient les mouillages et les départs parfois venteux.

TH : tu oublies l'annexe avec les embarquements du bateau et les départs de la plage mémorables avec de bons fous rires.

JC : attraper les différentes « cordes ».. ou le palan..

TH : ils n'étaient pas très gâtés avec nous qui n'étions pas d'une grande aide, nous avons tout de même appris à faire un « nœud de chaise » qui a servi une fois et quelques termes marins.

JC : et puis nous avons appris de nouvelles phrases par exemple : on ne dit plus "il pleut fermes la fenêtre mais il y a un grain enlèves les bouchons" !

TH : c'est faux on parle de grain mais de toute façon les fenêtres sont fermées avec 9° degrés dehors on ne risque pas de les ouvrir...!

JC : en tout cas nous avons passé une très bonne semaine avec une bonne cuisinière et un bon skipper.

JC et TH : nous reviendrons !!!!

bises et bon vent...!

les dégats du rhum

petit bateau

 

 

 

 

 

 

 

 

NB : Pour ceux qui veulent nous suivre régulièrement, et afin d'éviter l'envoi d'un message, fort compliqué car vous êtes nombreux sur ma liste de diffusion, il vous suffit de vous abonner à ce blog et vous recevrez instantanément un message vous indiquant qu'un nouvel article est sur la toile !

 

 

 

 

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Commentaires
N
Bah Non bien sûr ! juste "Voici" ou "Ici Paris" !...ou pour l'émission "perdue de vue" peut-être .... Et Gros bisous au passage à nos 2 marins qui doivent profiter des alizés !
N
Après avoir découvert q.q photos de l'Arlésienne...grâce à JC...super photos ! jai bcp aimé celle où Annette est face à ses sushis d'espadon, casquette et lunettes de soleil !! on hésite entre une touriste américaine ou australienne ... superbe !!
J
effectivement où est Annette ? dommage de ne pas pouvoir ajouter des photos...
N
De Brignoles en Provence, bien au chaud devant notre écran, Bruno et moi avons apprécié les textes et photos de l'autre bout du monde (on y était ! sur l'eau, sous le vent et avec les poissons...) mais pas de photo d'Annette ?..la Miss est elle trop affairée dans sa cambuse ?... Gros bisous à vous 2 et on vous suit toujours de près ! c'est magique le woueb !! Nelly & Bruno
J
autre version :<br /> <br /> <br /> <br /> « Messieurs les Anglais, tirez les premiers ! »<br /> <br /> <br /> <br /> » Le comte d'Anteroche, alors lieutenant des grenadiers, et depuis capitaine, leur dit à voix haute : « Messieurs, nous ne tirons jamais les premiers ; tirez vous-mêmes. Les Anglais firent un feu roulant... »
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